Voilà du cinéma qui fleure bon la France, la nostalgie et qui n’est pas déplaisant. En 1959, dans la province profonde (Lisieux), le jeune assureur Louis Echard embauche une jeune fille comme secrétaire, fasciné par sa dextérité à taper à la machine.
La pauvre Rose Pamphyle qui arrive de son trou ne sait pas faire grand chose d’autre, mais son patron décide de la pousser, de la présenter au concours de vitesse dactylographique et la coache comme un sportif. Bien entendu, les deux vont se rapprocher mais l’un et l’autre sont trop nigauds, il faudra le concours d’une bonne âme pour faire avancer les choses, ce qui se déroule lors d’un repas de Noël assez cocasse.
Rose gagne les championnats régionaux puis nationaux, mais Louis la lâche alors qu’elle doit préparer le concours mondial… Bien sûr, il revient pour sauver la situation quand la pauvre flanche au moment de la finale, et avoue enfin son amour sincère…
Eh oui, c’est une bluette ! mais pas mal menée et assez drôle. Les personnages secondaires n’arrêtent pas de prendre des paris sur l’évolution de l’histoire de Louis et Rose et leur rôle classique tour à tour témoins, confidents et conseillers, devient presque du second degré. Les acteurs ne sont pas mauvais, l’ambiance très rétro a un petit coté « ma sorcière bien aimée » tout a fait charmant et les finales de championnat sont très bien filmées, on se croirait à des combats de boxe.