Keith Haring Political Line

L’expo du moment est consacrée à Keith Haring avec The political line au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris complétée par des grands formats au Centquatre. J’ai hésité à y aller, je n’irai pas voir la suite…

Political line propose une grande expo monographique et permet de mieux connaître Haring. Artiste du Pop Art, conseillé par Warholl, Haring est avant tout un artiste qui vient du graffiti et du tag et cela reste dans tout son oeuvre. Ses dessins et détournements d’affiches du métro new-yorkais lui ont assuré une belle célébrité et la plupart de ses peintures à l’acrylique sont réalisées sur des bâches. Un autre aspect de son oeuvre est présenté avec des graffitis sur des vases, des reproductions de sarcophages ou de statues.

Les thèmes abordés sont donc autour de sa révolte vis à vis du monde capitaliste ou de sa position de rebelle non-conformiste, notamment à cause de son homosexualité. Si dessiner des bites est un acte révolutionnaire, nous avons des tonnes de génies dans les chiottes publiques !

J’ai sans doute une vision rétrograde de l’art mais si ses petits bonhommes et ses motifs sont sympathiques sur de la papeterie ou des tee-shirts, cela en fait un designer, un décorateur mais pas un peintre. Il occupe l’espace de motifs géométriques et répétitifs, souvent colorés, mais je n’apprécie pas le résultat. D’autant moins quand ses pointillés sont bâclés avec plein de coulures. S’il sauver une peinture, va pour son autoportrait…


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