L’art en guerre

Le pauvre Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris occupe la moitié du Palais de Tokyo, beau bâtiment Art déco. Ce n’est plus qu’une coquille vide aux vitres sales dédiée aux expositions temporaires et il ne lui reste que la magnifique Fée Electricité de Dufy, impossible à déplacer.

L’exposition qui se termine présente une vision de la création artistique en France entre 1938 et 1947. Je n’ai pas du tout apprécié cette expo consacrée à ce qui me plait le moins dans l’art moderne, l’abstraction, la noirceur, et qui souffre d’une présentation imbécile, qui ne valorise pas les œuvres, qui accroche en hauteur des photos dont on ne peut pas approcher sans faire sonner l’alarme, et bien entendu qui dissimule au mieux les cartels de la taille de timbre-poste.

En revanche, j’ai été touché par l’évocation du contexte historique avec les peintures naïves de Joseph Steib, peintre amateur de Mulhouse et surtout les carnets de dessins ou les travaux de prisonniers des camps.

L’art en guerre – Musée d’art Moderne de la ville de Paris 12 octobre 2012/17 février 2013


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