Dans la grande nuit des temps

Ce livre serait une donne de poker, je me serais couché dès le premier tour d’enchères.

J’ai bien aimé Cordoue des Omeyyades de cet auteur et ce roman était dans la « liste à lire » suite à de belles critiques, et pourtant je n’ai pas pu…

Tout content de l’avoir trouvé à la bibliothèque, je l’ajoute à mes emprunts tout en le trouvant un peu lourd et gros (760 pages). Quand je l’ouvre, je suis étonné de la densité des pages, sans paragraphes, sans respiration et, bien que le corps utilisé ne soit pas minuscule, je ne suis pas attiré par les mots de ses pages. J’aime bien picorer quelques mots, quelques phrases, lorsque je feuillette un livre mais là, rien, juste un gris pas très élégant qui fait penser à un rapport administratif.

Avec un tel a priori, il fallait que le premier chapitre soit exceptionnel pour me donner envie de continuer. Hélas, je n’ai pas accroché à ces premières pages où l’auteur regarde son personnage se débattre dans la gare de Pennsylvanie comme un entomologiste qui surveille un insecte.

Donc retour à la bibliothèque où je laisse à d’autres le plaisir de le découvrir et de l’apprécier…

Antonio Muños Molina – Dans la grande nuit des temps, traduit par Philippe Bataillon – Le Seuil 2012


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