Ce que je sais de Vera Candida

Ce joli roman fait penser aux romanciers sud-américains. Peut-être parce qu’il se situe dans une région qui doit se rapprocher de l’Amérique du Sud ou des Antilles, mais surtout du fait qu’il est riche, foisonnant et captivant.

Le roman raconte l’histoire de 3 femmes : la grand-mère, Rose Bustamente, la fille, Violette, et la petite fille, Vera Candida. Chacune a une fille et cache l’identité du père. Le personnage de Rose est assez intéressant et marquant mais celui de Vera Candida a plus de force, et le gros de l’histoire tourne autour d’elle. Monica Rose est la fille de Vera candida mais son destin semble différent.

Vera Candida part de chez elle, enceinte, se bat dans un monde pas toujours favorable, mais arrête le cycle de misère et de fatalité. Elle rencontre un journaliste, Itxaga dit billythekid, qui parviendra à la conquérir, avec bien du mal. Après quelques années de bonheur, Vera Candida l’abandonne pour retourner à Vatapuna, son île natale car elle est malade. Cette fin n’est pas triste car les personnages nous donnent encore un peu d’espoir.

Il n’y a aucun misérabilisme dans le récit (et c’est tant mieux !), ni aucun moralisme, juste de la force dans les sentiments des personnages. Le style est élégant et léger, l’histoire ne se raconte pas en ligne droite, les ambiances sont très bien rendues, j’ai vraiment bien aimé.

Véronique Ovaldé – Ce que je sais de Vera candida – L’olivier 2009


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