Etat des lieux

C’est très rare, mais je n’ai pas terminé ce livre, il m’est littéralement tombé des mains. Je n’ai pas du tout accroché au récit, pourtant j’étais parti pour 3 heures de train plus retour, je ne l’ai pas repris au retour ! En plus, c’est un livre (de 700 pages) trop lourd, on est obligé de le poser pour ne pas avoir une tendinite, c’est une remarque assez récurrente chez cet éditeur pourtant excellent dans ses choix éditoriaux…

Ce livre se passe à l’époque de Thanksgiving en 2000, lors du recomptage des voix entre Bush et Gore. Frank Bascombe est agent immobilier, a 55 ans, un cancer de la prostate et une famille un peu compliquée. J’ai lu un bon quart de ce livre et je n’ai vu que du vide, je connais un peu mieux le marché immobilier du New Jersey et il est évident qu’une maison en bord de mer est plus chère, mais je m’en fous !

C’est assez égocentrique, mais il ne se passe rien. Nous avons droit à des pages de descriptions inutiles sur les maisons immenses qui se vendent et se revendent et les personnages semblent tous aussi transparents. Il arrive que d’excellents auteurs nous passionnent avec ce vide, mais ce n’est pas le cas ici. On est plongé dans une Amérique plutôt aisée, avec des allusions politiques qui ne disent pas grand chose au frenchy que je suis et le tout donne l’image d’une société complètement superficielle et sans vie,  c’est peut-être cela le message du livre mais j’ai abandonné après un gros quart !

Ce livre a pourtant des amateurs, j’avais lu des critiques qui me donnaient envie, par exemple sur le site de Télérama.

John Ford – L’état des lieux – L’olivier


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