Merci, Jeeves

J’ai lu ce livre à parution et j’avais le souvenir d’un livre drôle. Ce n’est pas de l’humour anglais, c’est un mauvais vaudeville.

Bertram Wooster est un membre de la upperclass,  passé par les meilleures écoles mais parasite indécrottable. Son seul atout est d’avoir comme majordome Jeeves, homme cultivé et sensé. Dans ce roman, Jeeves démissionne car il ne supporte pas la passion cacophonique que Wooster éprouve pour son banjo.

Il ne quitte pas pour autant Wooster car il est embauché par un baron fauché chez qui Wooster va trouver refuge. Il y retrouve aussi Stoker, un milliardaire américain, père d’un ancienne fiancée qui doit se marier au baron ruiné.

Les portes de placard ne claquent pas mais le mécanisme est même, on dirait une pièce de boulevard du genre « au théâtre ce soir » : des abrutis, des quiproquos, des fiançailles compromises… et pour finir, tout revient dans l’ordre et Jeeves réintègre le domicile.

Je veux bien le lire au second degré et y voir une satire sociale de l’Angleterre des années 30, mais honnêtement j’ai eu du mal. À la relecture, j’ai trouvé l’histoire pitoyable et pas drôle du tout… je dirais plutôt Merci, pas d’autres Jeeves.

PG Wodehouse – Merci, Jeeves, traduit par Benoît de Fonscolombe – 10-18 1982


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