Muchachas

Je suis très sensible au bouche-à-oreille pour le choix de mes lectures, recommandations d’amis, critiques littéraires des magazines ou interviews d’auteurs. Je suis tombé par hasard sur la chronique de Frédéric Beigbeder sur le dernier roman de Katherine Pancol parue dans le Figaro magazine.

Je n’ai pas lu la trilogie de Pancol. Ses titres avec écureuils et crocodiles ont inspiré Patrick Besson qui a proposé une série de titres pour les prochains romans. Cette idée a même été continuée (par ex. Le poisson rouge dort immobile dans l’eau trouble de l’aquarium) et à même été l’objet d’un générateur de titres qui ne fonctionne malheureusement plus.

Beigbeder a été attiré par ce livre suite à une interview de Pancol qui se vantait d’avoir interviewé des pompiers pour décrire un incendie et qualifiait son travail de « Actors Studio de l’écriture ». Très vite, il déchante, rebuté par la première phrase en allitération : « Ils sont gros, ils sont gras, ils sont gris, ils grelottent, ils grimacent, ils grincent, on dirait des gribouilles grincheux… » et qualifie ce roman de « mètre étalon de la nullité stylistique » !

Beigbeder continue dans la même veine, critique l’usage répété de qualificatifs qui lui fait conclure : « Quand on lit [ce roman], on a constamment envie de rayer les mentions inutiles, comme quand on remplit un formulaire administratif. Muchachas est un roman à biffer« .

Eh bien, je ne sais pas pour vous, mais après avoir lu cela, je n’ajoute pas Muchachas à ma liste de livres à lire !


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