Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier

pour que tu ne te perdes _coverPetit rappel, Patrick Modiano vient d’avoir le Nobel de littérature. Et bien, voilà au moins un Nobel dont j’aurais lu quelques livres. Les derniers lauréats me sont presque tous totalement inconnus, à part Alice Munroe ou Mo Yan que je ne connais que de nom mais dont je n’ai jamais ajouté de titres dans mes listes ou piles à-lire.

Le dernier Modiano est à l’image de son œuvre, un bonheur de lecture mais impossible à raconter. C’est ce qui est terrible avec Modiano, le sujet ne compte pas, c’est juste un prétexte à embrouiller le lecteur, à lui faire croire qu’il va comprendre les tenants et les aboutissements d’une histoire qu’on devine au travers du brouillard.

Daragane, un homme vieillissant, solitaire, est approché par un type énigmatique et un peu inquiétant qui l’interroge sur une ancienne connaissance. La jeune femme qui accompagne le type reprend contact avec lui et le met en garde mais lui laisse des documents. Dans ces papiers, Daragane va retrouver des noms qui vont déclencher des souvenirs et lui faire revivre certaines scènes de sa jeunesse. En terminant ce roman, je suis resté un peu sur ma faim car j’ai été pris par ces bribes d’histoire et, au final, je ne sais rien de ce qui s’est passé !

Patrick Modiano  – Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier – Gallimard 2014

 


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