Le papyrus de César

papyris cesarLe business Astérix continue ! à l’occasion de la sortie de ce nouvel album, la télé a passé Astérix chez les Bretons (assez moyen), la presse s’enflamme sur la créativité du scénariste et Séguéla n’arrête pas de de dire flatté d’avoir été pris comme modèle. Malheureusement, le Séguéla qui a inspiré cet album n’est pas le brillant publicitaire des années 80, plutôt le pitoyable vieillard à l’imagination racornie, thuriféraire des Rolex .

César accepte la suggestion de son éditeur Promoplus de caviarder la résistance du village d’irréductibles gaulois et de faire paraître des Commentaires sur la guerre des Gaules à sa seule gloire. Cependant un esclave Numide de Promoplus s’enfuit (un numide qui fuit) avec une copie de ce chapitre et le cède à Doublepolémix, un activiste gaulois qui se réfugie dans le village d’Astérix.

Pendant que le village évolue au rythme des horoscopes, nos compères accompagnent Panoramix chez les Carnutes pour que les druides mémorisent et transmettent ce texte car les écrits s’envolent et les paroles restent.

Je trouve ce album assez quelconque, sans rythme. L’effet des horoscopes est assez bien vu mais la métaphore sur les nouvelles technologies est trop filée et finit par tomber à plat ; pas de roseau, pas d’appel est bien trouvé mais l’usage répétitif des pigeons lasse. J’avais apprécié Astérix chez les Pictes mais celui-ci est décevant, bien que meilleur que les créations d’Uderzo. A noter quand même une belle inventivité dans les noms des personnages, comme Gasdechix.

Ferri et Conrad – Le Papyrus de César – Albert et René 2015


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