L’arc-en-ciel de verre

l-arc-en-ciel-de-verreLes romans de Burke sont sombres mais à force d’être crépusculaires, c’est la nuit qui tombe. Pour ce roman, j’ai bien l’impression qu’on est dans le noir total et qu’on s’est noyé dans le bayou.

Je n’ai pas réussi à dépasser les 100 premières pages de ce livre. J’ai eu l’impression d’un mauvais pastiche des enquêtes de Robicheaux avec le héros plus travaillé que jamais par l’alcool, son pote Clete encore plus brute irréfléchie. Je n’ai pas retrouvé la finesse des personnages, Dave devient jaloux du petit ami de sa fille, ses relations avec ses collègues ou sa femme deviennent incompréhensibles.

L’enquête met en cause la bourgeoisie cajun, des dealers, un écrivain sorti de taule, etc. La faune habituelle des romans de Burke qui donne envie de voir la Louisiane mais vidée de ses habitants.

James Lee Burke – L’arc-en-ciel de verre, traduit par Christophe Mercier – Rivages/Thriller, 2013


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