Le Centre Pompidou propose une rétrospective sur David Hockney pour les 80 ans de l’artiste. Cette exposition complète et riche m’a permis de découvrir et d’apprécier un peintre que je ne connaissais que de réputation.
Le début de carrière se déroule sous le signe de l’abstraction puis Hockney, impressionné par l’éclectisme de Picasso, décide de ne pas s’enfermer dans un style ou une école. Il adopte l’acrylique lors de son premier séjour en Californie pour mieux rendre la lumière, c’est à cette période qu’il commence les piscines qui ont fait sa réputation. J’ai bien aimé les différentes peintures présentées où il joue avec les lignes, où le figuratif n’est pas loin du cubisme. C’est gai, coloré, la présence humaine ou le végétal est plus évoquée que soulignée.
Le portrait est un autre aspect de son œuvre qui est largement présenté dans cette expo : des dessins et une série de portraits doubles où il rend différentes ambiances.
La suite de la rétrospective présente encore quelques œuvres intéressantes comme ses peintures de bâtiments, où il joue avec la géométrie, ou les paysages à la perspective déformée ou inversée.
Même si le résultat est convaincant, on frise le gadget avec ses papiers collés, encore des piscines, et les collages de polaroïds.
Hockney aime bien cette idée de plusieurs images qui en fait une, il décline ce concept en photos mais aussi en vidéo avec un jolie installation sur les 4 saisons ou des assemblages de tableaux dont la pièce maitresse de 12x 5 mètres qui clôt l’expo.
Rétrospective David Hockney, Centre Pompidou Paris jusqu’au 23 octobre 2017