Sauve qui peut la vie

Nicole Lapierre part d’un récit familial qu’elle complète d’une analyse anthropo-sociologique ; livre étrange qui me laisse un peu sur ma faim.

Fille d’émigrés juifs polonais, Nicole Lapierre nous livre des bribes du roman familial, la famille polonaise, les nombreux suicides, la résilience qui se cache dans les histoires de cousinages… Elle trace un portrait sensible de son père, né à Lodz, venu en France pour faire ses études de médecine, qui a traversé la guerre de planque en planque avec sa jeune famille et qui a un amour démesuré de sa patrie française. Elle parle aussi un peu d’elle, de son parcours professionnel et militant.

Ces éléments, parfois décousus mais très personnels, servent de prétexte à évoquer le suicide, la mémoire, l’émigration en s’appuyant sur les grand auteurs de sciences humaines. Pour moi, le mélange n’a pas pris, j’ai trouvé ces analyses trop démonstratives et sèches.

Nicole Lapierre – Sauve qui peut la vie – Seuil 2015


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