La disparition de Stephanie Mailer

Joël Dicker – La disparition de Stephanie Mailer – de Falois 2018.

Ce roman est un polar grand public avec un suspense maîtrisé mais pas haletant. J’avais aimé les arcanes de La vérité sur l’affaire Harry Quebert, ce roman est beaucoup moins surprenant.

L’histoire est basée sur la réanalyse d’une enquête policière. Alors qu’il s’apprête à partir en retraite, Jesse est interpellé par une jeune femme, Stephanie Mailer, qui lui annonce qu’il a foiré l’enquête pour quadruple meurtre menée 20 ans plus tôt. Sur les entrefaites, Stephanie disparait.

Jesse enquête sur la disparition avec la police locale, représentée par Anna, et découvre que Stephanie a bel et bien disparue, enlevée puis tuée et que son meurtre a peut être un lien avec l’enquête qu’elle menait sur le quadruple assassinat. Nos enquêteurs rouvrent leurs dossiers et découvrent de nouveaux indices.

Tous les éléments de la recette du polar sont dans ce livre, avec un zeste de page-turner : cela sent un peu trop le roman formaté. Bien sûr, il y a des fausses pistes, sinon ce ne serait pas drôle ; il y a une galerie de personnages, dont certains sont assez intéressants, et l’incontournable secret qui hante les flics mais  j’ai  trouvé que le livre était un peu longuet et s’essoufflait par moment, il y a bien une centaine de pages de trop.


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