Le crépuscule et l’aube

Ken Follett – Le crépuscule et l’aube, traduit par Cécile Arnaud, Dominique Haas, Jean-Daniel Breque, Nathalie Gouye-Guilbert, Odile Demange – Robert Laffont 2020

Après la trilogie, voici le préquelle ! excellent coup marketing, mais la littérature n’y gagne rien.

Ce pavé, écrit gros pour ajouter des pages, reprend la bonne vieille recette : des nobles qui voudraient bien être encore plus puissants, un artisan valeureux qui se bat contre l’adversité, un religieux cauteleux jaloux d’un gentil moine, des amours théoriquement impossibles mais qui vont se réaliser… On change d’époque et comme le Xe siècle n’avait pas encore été abordé, on remonte dans l’histoire anglaise avant la conquête normande, et ça tombe bien, il y avait des vikings qui rôdaient et qui aident à corser le contexte.

Tout y est pour faire un bon roman doudou qu’on adore ne pas lâcher. Mais il ne suffit pas d’un recette, il faut aussi un peu croire à ses personnages et à son histoire. Là j’ai l’impression que Follett a fait du remplissage, de l’alimentaire (Dumas le faisait aussi mais avec talent).

J’ai été au bout mais sans plaisir. Autant reprendre les Piliers de la terre ou Une colonne de feu si vous voulez un bon roman historique bien prenant (Un Monde sans fin n’est pas mauvais mais c’est un duplicata du premier).


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