J’ai tué Schéhérazade

Joumana Haddad est écrivain, journaliste et poète. J’ai du mal à classer ce texte, à mi-chemin entre le témoignage et le pamphlet.

Libanaise, responsable des pages culturelles du quotidien al-Nahar, Joumana Haddad a aussi créé le magazine érotique Jasad.
Ce livre est le cri d’une « femme arabe en colère », en révolte contre tout son environnement, politique, religieux, social et aussi contre l’image stéréotypée liée à la femme arabe. Certains passages évoquent ses combats et montrent combien il est difficile à une libanaise d’être progressiste et d’avoir une indépendance d’esprit.

Elle ne se définit pas comme féministe mais ce texte est tout entier une ode à la liberté et à l’indépendance des femmes. Elle considère que Schéhérazade joue le jeu de l’homme et reste l’acteur de sa propre dépendance: elle garde la vie sauve en se soumettant à lui et en cherchant à le satisfaire.

C’est un texte un peu provoc qui s’adresse autant aux orientaux qu’aux occidentaux. Il est fait pour secouer les clichés.

Joumana Haddad – J’ai tué Schéhérazade, confessions d’une femme arabe en colère, traduit de l’anglais par Anne-Laure Tissut – Sindbad 2010


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