Du bois pour les cercueils

Le Prix du quai des Orfèvres 2011 récompense un polar traditionnel, dans la veine du whodunit.

Le directeur d’une usine de bois est trouvé la tête écrasée par une presse dans un local fermé à clef. La gendarmerie conclut à un accident, jusqu’à ce qu’une lettre anonyme mette un doute. L’affaire est alors confiée à la PJ pour un complément d’enquête.

L’équipe est constituée d’un jeunot et de son vieux briscard de commissaire. C’est le jeune qui mène la danse et nous emmène dans cette usine de bois, au fin fond du Jura. Feu le directeur, ancien militaire, était détesté par tout un chacun et assez vite on découvre qu’il s’adonnait aussi au trafic d’armes.

C’est un roman assez classique, dans la forme et le fond. Les personnages et les situations sont convenus, le commissaire bon vivant, le jeunot futé, l’entreprise qui fraude… mais ce n’est pas désagréable et le livre occupe un moment.

Claude Ragon – Du bois pour les cercueils – Fayard 2010


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