L’Espagne entre deux siècles

Ma connaissance de la peinture espagnole est très limitée : Velasquez, Greco, Zurbaran pour la période XVIIe, Goya au XIXe, puis la peinture moderne : Picasso, Dali et Miro. L’exposition en cours au Musée de l’Orangerie nous présente la diversité de la peinture au tournant du XXe siècle.

Le parti pris est de considérer la société espagnole traumatisée par la perte de ses dernières colonies et scindée entre une Espagne blanche et une Espagne noire. C’est sans doute très savant mais tiré par  les cheveux, j’ai juste pris plaisir à découvrir des artistes avec une personnalité et une production originale.

Presque tous les peintres de cette époque sont venus à Paris et se sont confrontés aux différents mouvements artistiques en cours. L’expo présente des peintures impressionnistes, ou fortement inspirées de Cézanne et Gauguin, ainsi que des œuvres de jeunesse de Dali et Miro et se termine par 4 pièces de Picasso, notamment L’enterrement de Casamedas, hommage au Greco déjà vu lors de l’exposition Picasso et ses maîtres. Le parcours est bien fait, on manque parfois de recul pour apprécier les toiles mais les ouvertures dans les cloisons permettent d’en profiter sous d’autres angles.

Je retiens les peintres que j’ai découverts à cette occasion : Sorolla, Mir, Zuolaga, Casas mais aussi Camarasa ou Rusiñol. Joaquim Sorolla y Bastida est un peintre de la lumière, ses toiles arrivent à rendre cette luminosité très forte écrasée par un soleil de plomb : une des peintures représente un patio andalou et, comme dans la réalité, il faut revenir dessus, s’habituer à la lumière pour découvrir les nuances. Sorolla peut être apparenté à l’impressionnisme, ou à ses déclinaisons : les traits de ses personnages sont esquissés mais il rend parfaitement l’ambiance de la scène.
Joaquim Mir i Trinxet est présent par 3 panneaux décoratifs très colorés, lumineux
. Ces tableaux m’ont  plu par leurs couleurs, la sensation de calme, de détente qu’ils procurent.
Les portraits d’Ignacio Zuloaga y Zabaleta peuvent être assez classiques, comme celui de la duchesse de Noailles ou de Barrès ; il a aussi peint des œuvres plus tourmentées, inspirées des maîtres espagnols : Velasquez pour La Naine, Greco pour L’anachorète et Goya pour les Cousines (fort moustachues). Alors que les autres sujet sont renfrognés, L’anachorète est illuminé, tout en longueur et en spirale, il est réjoui par ce qu’il voit, ou espère.
Ramon Casas nous offre un tout autre style : peintre réaliste, il affectionne les scènes de bar ou les personnages populaires. On pourrait lui trouver une parenté avec Degas.

J’ai été à cette exposition le nez au vent, je n’ai pas retenu tous les noms des peintres et notamment l’auteur d’un extraordinaire portrait de femme qui nous fixe et semble nous reprocher tous les malheurs du monde. J’ai fait quelques recherches mais les différents comptes-rendus de la presse (à l’exception de La Tribune de l’Art) se contentent de reprendre le dossier de presse de l’exposition, souvent mot à mot…

L’Espagne entre deux siècles, de Zuloaga à Picasso (1890-1920)
Musée de l’Orangerie – du 7 octobre au 9 janvier 2012

 

Joaquin Sorolla y Bastida, Ignacio Zuloaga y Zabaleta, Dario de Regoyos, Salvador Dali, Joaquín Mir, Ramón Casas, Santiago Rusiñol, Joaquim Sunyer, Pablo Picasso et Joan Miró

Zuloaga, Camarasa, Mir, Pinazo, Rusiñol, Echevarría, Sunyer, Solana, célèbres en leur temps, ont vu leur notoriété s’estomper.

.

À l’exception de Mir et de Pinazo, tous ces artistes ont séjourné à Paris, participé aux Salons, exposé

dans les galeries Vollard, Durand-Ruel et ont côtoyé Picasso, Miró, Gris, Dalí. Venus comme eux

d’Espagne dans les mêmes années, attirés comme eux par cette nouvelle Rome, Paris capitale de la

nouvelle peinture, ils devaient devenir les meilleurs représentants des avant-gardes européennes.

Cette génération, celle de 1898, celle d’une Espagne marquée par une crise profonde, vient chercher à

Paris un milieu propice à la création, à l’invention. Cependant comme le montre le parcours de

l’exposition, conçue sur l’axe double d’une Espagne noire, dont Zuloaga et Solana sont les

représentants et d’une Espagne blanche magnifiée par la palette de Sorolla, ces artistes conservent

dans leurs excès, comme dans certains thèmes, un certain goût du réalisme, traduit dans un langage

qui leur est propre, reflet d’une identité irréductible, sans laquelle on ne saurait comprendre Picasso.

Zuolaga : barres a nna de noailels la naine l’anachorete lses ocusines moustacghues

Rusinol et soriolla post ilpressionistes

Rusinl paysages jardin aorangers ou alhambar

Soraolla plmages te bateau, lmumière très frite

Mir decoration dela villa trinxet

Cacas proche degas, madeleine très réaliste

Homamge à gauguin, pointillite dali, miro debutant

Picasso enterrment de casamedas hommage a grecio vi dans picasso et sesmaitres

Oppoistio Espagne blanhe /Espagne noir marquée par cjriose de la deloconoisation , parti pris de commissaire pas ressenti

Insopiratio impressionistes

Zuolaga solana

Inspirtatio cezanne,

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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