The artist

Suite des séances de rattrapage, après La couleur des sentiments et L’exercice de l’Etat. Il fallait quand même le voir ce film phénomène palmé , césarisé et oscarisé !
Franchement, ce n’est pas mauvais mais pour avoir autant de récompenses, il faut que la compétition soit médiocre, on dirait nos élections présidentielles…

Certes, il faut être gonflé pour lancer un film muet en noir et blanc alors les films se markettent à grand coup de 3D et c’est un bel hommage au cinéma : j’ai pensé à d’autres films en permanence, à commencer par Chantons sous la pluie.

Georges Valentin est une grande star du muet, il refuse de se mettre au parlant et sombre, ruiné et abandonné. Pendant ce temps, Peppy Miller, qui a commencé comme figurante avec Valentin, voit sa carrière exploser, garde un œil sur Valentin et impose son retour à sa production. D’abord rétif et trop orgueilleux pour accepter de lui devoir quelque chose, il accepte finalement et tous les deux tombent dans les bras l’un de l’autre car ils s’aiment en secret depuis longtemps.

L’image est très belle, le noir et blanc rend superbement et il y a quelques bonnes trouvailles (le cauchemar où le film est sonorisé mais pas la voix ou le reflet dans la vitrine). Le film se laisse regarder mais le meilleur acteur est sans conteste le chien !

The Artist, film de Michel Hazanavicius 2011, avec Jean Dujardin et Bérénice Béjo


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