La cité interdite

Recueil de nouvelles dont le ton oscille entre Marcel Aymé et Michel Tournier. Chaque histoire nous raconte une histoire terrible, un destin dérisoire et fait preuve d’une vision bien méchante et pessimiste de l’humanité. Mais comme c’est bien écrit et bien mené, c’est un régal !

Le premier, Le chemin de Golgotha, commence fort avec l’homme qui se marie avec lui-même, et qui est bien embété quand il divorce. D’autres nouvelles nous parlent d’hommes qui ne supportent plus l’affection de leur proche ou, au contraire, qui n’arrivent pas à attirer l’attention sur eux.

La Cité interdite raconte l’impossibilité pour un collectionneur de se séparer d’une œuvre d’art et qui préfère mourir avec alors que Les pruneaux du Caire nous offre le récit d’un voyage extraordinairement râté.

Pierre Desproges disait que plus il connaissait l’humanité, plus il aimait son chien ; ces nouvelles mordantes nous rendent aussi légèrement misanthropes, mais bien évidemment nous ne sommes pas comme cela…

François Gibaud – La cité interdite – L’Editeur 2011


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