Ladivine

Oh là la, grosse déception ! J’avais découvert Marie Ndiaye avec son prix Goncourt, ce nouveau roman ne m’a pas convaincu. Dès le début du roman, j’ai ressenti un malaise qui s’est prolongé pendant les 400 pages de ce livre.

Le premier personnage, Clarisse Rivière, renie sa mère en changent de nom, continue à la voir mais la fait passer pour morte et ne lui raconte pas sa vie. Elle en parle ou y pense comme « la servante », on ne connaîtra son nom que tard. Le mari de Clarisse partira continuer sa vie ailleurs, elle rencontre un paumé qui l’assassine.

On passe ensuite à la fille, prénommée Ladivine comme sa grand-mère. Elle a un sentiment de culpabilité vis à vis de sa mère assassinée, mais ne veut pas entendre parler du procès qui doit se dérouler. Avec sa famille, ils vont partir en vacances à l’étranger, sans doute en Afrique. Elle va alors voir son gentil mari sous un autre jour, s’éloigner de ses enfants et les laisser rentrer sans elle ; en fait, elle les abandonne.

Et pour finir, on revient au mari de Clarisse Rivière, ses petits soucis domestiques, son incompréhension de ce qui a pu se dérouler avec Clarisse et la grande distance qu’il a mis avec Ladivine.

Le style est beau, les phrases sont ciselées et enrichies de termes rares et riches mais le seul plaisir de belles phrases ne fait pas un plaisir de lecture. Je n’ai pas du tout accroché aux personnages, rien compris à leurs motivations et pour finir j’ai été soulagé de terminer ce roman car il suinte l’angoisse.

Marie Ndiaye – Ladivine – Gallimard 2013


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